Migraine, insomnie, vertige, acouphène, trouble de la concentration... La premièr
Vous souffrez de maux de tête ou de migraines?
Votre sommeil n'est plus réparateur ou vous parvenez difficilement à vous endormir ?
Vous ressentez parfois des sensations de déséquilibre, vertiges ou sifflements dans les oreilles ?
Votre tête est lourde sur vos épaules et vous avez des difficultés à vous concentrer ?
Vous avez réalisé tous les examens médicaux possibles et imaginables. Ils se sont tous révélés normaux? Votre problème est probablement lié aux premières vertèbres cervicales et à la charnière cranio-cervicale : Occiput-Atlas-Axis.
Comment une telle zone restreinte constitue-elle l'origine de tant de symptômes distincts ?
L'Atlas [C1] ou première vertèbre cervicale tient son nom du dieu grec Atlas qui soutient le monde à bout de bras. Tout comme l'Atlas supporte le crâne et favorise la jonction avec la deuxième vertèbre cervicale, l'Axis [C2].
Cette région particulière, dotée d'une ample mobilité nous permet d'effectuer des rotations de la tête jusqu'à 90°.
Jouissant d'une considérable amplitude de mouvement articulaire, le complexe Occiput-C1-C2 est soumis à d'intenses contraintes mécaniques.
L'importance de la charnière cranio-cervicale dans le fonctionnement du système nerveux
Le cerveau contrôle l'organisme via le système nerveux [moelle épinière et nerfs périphériques].
Il collecte et transmet des messages à nos billions de cellules afin que nous vivions dans les meilleures conditions.
A chaque seconde des billions d'informations motrices, sensitives, conscientes et inconscientes circulent, permettant ainsi à cette formidable "machine" qu'est le corps humain de s'adapter à l'environnement et de fonctionner d'une manière optimale.
Il est aisé de comprendre qu'une altération du flux d'informations, dès la sortie de la boite crânienne [au niveau de la première cervicale C1], entrainera des perturbations significatives sur le reste de l'organisme .
En cas de fracture des vertèbres cervicales [avec endommagement de la moelle épinière], les fonctions motrices et sensitives deviendront inopérantes. Nous parlons alors de tétraplégie.
Lors de déséquilibres des hautes cervicales, l'atteinte neurologique est heureusement moins sévère que dans cet exemple extrême.
Une dysfonction articulaire de la charnière cranio-cervicale produira une symptomatologie atténuée, parfois même absente dans un premier temps.
Comme lors d'une compression sur un tuyau d'arrosage, l'eau continue à circuler, et la fonction du tuyau est maintenue. En revanche sa performance est remise en cause.
Cette analyse s'applique à la région haute cervicale. Lors d'une malposition vertébrale la fonction est maintenue, mais les performances amoindries.
Au début l'organisme [colonne vertébrale et métabolisme] s'adapte et compense. Toutefois à long terme apparait une succession de symptômes.
L'impact de l'Atlas et de l'Axis dans les céphalées et migraines
Il existe différents types de céphalées et migraines pour lesquels la région haute cervicale est impliquée , nous en citerons brièvement quelques unes.
Les céphalées de tension : causées par des tensions des muscles sous occipitaux / trapèzes / sterno-cléido-mastoïdiens / scalènes, liées à une dynamique inappropriée du rachis cervical.
Les céphalées cervicogéniques : provoquées directement par une fonction défaillante du rachis cervical. Le "blocage" cervical courant entraine fréquemment des maux de tête.
Les migraines : souvent induites par un trouble de l'irrigation cérébrale. L'artère vertébrale passant à travers les vertèbres cervicales [et irriguant le cerveau] peut se trouver étirée en cas de mal-fonction ou de restriction de mobilité du rachis cervical.
Les céphalées paroxystiques unilatérales d'origine cervicale ou névralgie d'Arnold : déclenchées par un manque de mobilité de la deuxième vertèbre cervicale [Axis].
Pour plus d'informations sur les maux de tête liés aux vertiges lisez notre article : votre mal de tête provient-il de votre cou ?
L'implication de l'Atlas et Axis dans les vertiges, nausées, sensations ébrieuses et acouphènes
Les vertiges et nausées apparaissent lorsque nos trois systèmes servant à nous positionner dans l'éspace sont en désaccord.
L'oreille, les yeux et nos cellules proprioceptives [celles de nos sensations] régulent notre équilibre.
L'oreille interne avec ses osselets nous informe des mouvements et déplacements.
Les yeux permettent de nous repérer dans l'espace par rapport aux objets qui nous entourent.
Le système proprioceptif [ligamentaire et musculaire] permet de savoir dans quelle position sont nos articulations.
La région haute cervicale dispose d'un système proprioceptif extrêmement complexe incluant une multitude de muscles sous occipitaux, de tendons et de ligaments.
Une dynamique inappropriée du rachis cervical, accompagnée de fixations articulaires, compliquera la cohérence des informations, comparées à celles interprétées par l'oreille interne et les yeux. Ce qui engendrera des vertiges et des nausées.
Les acouphènes [bourdonnements ou sifflements dans les oreilles] sont parfois déclenchés par une dysfonction du muscle tenseur du tympan [qui reste contracté] ou lors d'un fonctionnement défaillant de l'articulation temporo-mandibulaire [la mâchoire].
La première cervicale est directement en lien avec l'oreille interne et la mâchoire.
En corrigeant le déplacement de la mâchoire, nous réduisons les acouphènes.
Pour plus d'informations lisez notre article : vertiges, déséquillibres, tête qui tourne... les vertèbres cervicales mises en cause.
La responsabilité de l'Atlas et des vertèbres cervicales dans les troubles de la concentration, la fatigue chronique et l'insomnie
Le cerveau peut être comparé à un ordinateur.
Lorsque nous utilisons simultanément trop de logiciels, notre ordinateur ralentit et traite laborieusement les informations, même les plus simples.
Le mécanisme est similaire pour notre système nerveux. Si il est confronté à trop d'interférences nerveuses [par manque de fonctionnalité du rachis vertébral], une transmission approximative des informations neurologiques affectera le fonctionnement de l'ensemble de l'organisme.
Des compensations mécaniques suivront. La mal-position de l'Atlas affectera la position du bassin.
En cas de perturbation de l'information nerveuse l'organisme consommera un surplus d'énergie. Un schéma neuronal plus complexe sera nécessaire pour exécuter les mêmes mouvements et tâches. Ces perturbations parasitent l'énergie globale du corps et dégradent ainsi la faculté de concentration.
Une douleur [ou un mal de tête] qui perdure produira fatigue et concentration altérée.
Le résultat sera similaire face à un dysfonctionnement articulaire. Même si au début aucune douleur n'est perceptible, la compensation inévitable pour maintenir l'équilibre général affaiblira l'organisme et induira des troubles de la concentration.
La région haute cervicale et spécifiquement l'Atlas et l'Axis jouent un rôle majeur.
Etant à la sortie de la boite crânienne leur dysfonctionnement affectera l'ensemble de l'organisme.
Afin de passer une bonne nuit de sommeil notre système nerveux se met en mode "off". Cette veille ou ralentissement des mécanismes actifs durant la journée s'accomplit progressivement dans les premières minutes après le coucher.
Rester allongé, les muscles au repos, facilite le processus d'endormissement.
Lorsque les dysfonctionnements sont significatifs au niveau de l'Atlas, le corps ne parvient pas à atteindre cet état de relâchement.
L'endormissement sera compliqué et le sommeil peu réparateur. Notre organisme sera en défaut de récupération d'énergie et une fatigue chronique s'installera.
Implication de l'Atlas dans la posture
Notre corps est intelligent et compense en permanence les déséquilibres successifs.
Remarquer [chez soi ou chez l'autre] une épaule plus haute que l'autre, est une observation fréquente. En général la compensation d'un déséquilibre présent au niveau de l'Atlas [latéralisé du coté opposé] accompagnée d'une bascule du bassin [postérieure du même coté que la latéralité de l'Atlas].
Ensuite peuvent suivre des adaptations des articulations de la hanche, du genou et de la cheville.
Afin de traiter le problème et éviter une récidive il est souhaitable de s'attaquer à la cause, sachant que l'origine de la douleur est souvent éloignée de la zone sensible.
Vous comprenez maintenant l'importance de corriger l'Atlas, clé de notre équilibre. Son impact sur l'ensemble vertébral et la globalité de l'organisme n'est plus à démontrer.
"Hole in one" et "Toggle Recoil" la technique chiropratique par excellence pour corriger les premières cervicales !
Il existe en chiropratique quelques outils pour intervenir dans la région haute cervicale.
Cependant la technique de référence reste HIO et son geste correcteur le Toggle Recoil.
Elle est une des premières techniques chiropratiques développées par B.J Palmer, fils de D.D Palmer [fondateur de la chiropratique].
La technique s'adresse principalement aux ajustements des deux premières vertèbres cervicales. Pouvant toutefois s'étendre aux quatre vertèbres inférieures.
Elle consiste en une analyse minutieuse du déséquilibre articulaire [subluxation], par radio ou par palpation et observation.
Une fois la subluxation [fixation] définie, la correction s'effectue manuellement.
Le patient est allongé sur l'épaule, les jambes légèrement pliées.
Précision et rapidité sont les mots clés caractérisant le Toggle Recoil.
Le cabinet chiropratique Paris-Ouest est spécialisé dans la technique Toggle Recoil - HIO,
utilisée quotidiennement depuis 35 ans.
Pour toutes questions, n'hésitez pas à nous contacter.